Birdy

Mon tout premier Gif animé en Non Fungible Token (NFT) !

Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler d’un NFT, voici la définition que le site Futura Sciences en fait :

« NFT signifie en anglais Non-Fungible Token, soit jeton non fongible en français. Un objet non fongible est un objet unique qui n’est pas interchangeable. Par exemple, l’argent est fongible, on peut échanger des euros ou des cryptomonnaies, mais une œuvre d’art est non fongible, car unique. Un NFT désigne un fichier numérique auquel un certificat d’authenticité numérique a été attaché. Plus exactement, le NFT est un jeton cryptographique stocké sur une blockchain. Le fichier numérique seul est fongible, qu’il s’agisse d’une photo, d’une vidéo ou autre, le NFT associé est non fongible. »

Source : https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/tech-non-fungible-token-19205/

Voilà donc que les artistes numériques peuvent vendre leurs fichiers numériques et surtout en certifier l’unicité.

Il ne m’en fallait pas plus pour m’intéresser de plus près au monde du cryptoart, que je ne connaissais absolument pas. Moi qui dessine numériquement, pouvoir mettre en vente un de mes fichiers parce que reconnu unique, m’a plus qu’emballée.

C’est donc ce gif animé nommé « Birdy » – créé pour l’occasion – que je propose à la vente sur une des markeplaces qui propose de vendre et/ou d’acheter du Digital Art : https://rarible.com/. Marketplace que je vous invite à découvrir si vous voulez faire un pas vers le futur. Vous verrez, il y a de tout 😅

Si votre balade vous plait, vous pourrez aussi découvrir d’autres site de vente de NFTs tels que OpenSea, SuperRare, Foundation, Atomic Market, KnowOrigin, etc. Il y en a pour tous les goûts.

Cryptoart certes, mais aussi cryptomonnaie…

J’ai du aussi me renseigner sur la cryptomonnaie car toutes les transactions se font en Ethereum, Tezos, Polygon et autres noms d’oiseaux. Pour ma part c’est l’Ethereum que j’ai choisi.

C’est une des raisons pour laquelle la vente et l’achat des NFTs, s’adressent aujourd’hui essentiellement à une niche, même si tout le monde commence à en parler.

Beaucoup de débats autour des NFTs :

J’ai pu lire qu’il y avait beaucoup de critiques à l’encontre des NFTs à cause, en tout premier lieu, de leur grande consommation d’énergie. Les blockchains, énormes blocs de chaines numériques qui génèrent les certificats d’authenticité et la cryptomonnaie, tournent à plein régime pour générer les NFTs. Et comme l’offre et la demande des NFTs explosent, l’empreinte carbone est énorme.

Mais comme toute nouvelle technologie, des cryptomonnaies sont en train de corriger le tir pour être moins énergivores, comme Le Ripple, EOS ou encore Stellar qui consomme aujourd’hui moins que le réseau Visa.

Les NFTs sont aussi critiqués pour leur fort potentiel à la spéculation : devant le grand emballement mondial, les prix montent à devenir hallucinants. Vous avez certainement vu passer l’info de la vente record en 2021, de l’œuvre Everydays – The First 5000 Days, de l’artiste Mike Winkelmann, plus connu sous le pseudonyme de Beeple. Son NFT s’est vendu 69,3 millions de dollars et c’est à ce jour l’œuvre d’art numérique la plus chère de l’histoire.

Bon, me concernant, je ne vise que le million 😁

Pour conclure :

J’ai beaucoup d’entrain pour cette nouvelle technologie qui offre – enfin ! – la possibilité aux artistes numériques de faire valoir leur art, qui jusque là, ne pouvait se déclarer unique à cause de sa conception numérique.

L’unicité fait la rareté et on peut enfin y prétendre en tant qu’artiste numérique. Que dis-je ! En tant que désormais « Crypto-Artiste » ! 😎

Pour moi, c’est alors une belle occasion de pouvoir vendre mes Gifs animés, comme « Birdy ». Mes gifs animés alimentent aujourd’hui régulièrement mes réseaux sociaux. Je suis plutôt satisfaite à l’idée de potentiellement les rentabiliser, vu le travail qu’ils demandent.

Je savoure aussi le concept que si je vends un fichier, l’animation ou le dessin qui y est attaché, peut être vu de tous. Devenir propriétaire d’un fichier numérique devient alors en soi un concept quand on sait que beaucoup de gens n’ont qu’à cliquer droit sur leur souris pour avoir dans leur ordinateur un visuel, une photo ou un dessin sans avoir à débourser un seul euro…Parce-que l’art numérique est entendu gratuit et viral. La copie peut être immédiate et quasiment indiscernable tout en sachant qu’il est presque impossible de restreindre l’accès à une œuvre.

Pourtant, l’original possède une valeur puisqu’il est issu d’un travail. C’est ici qu’entrent en jeu les NFTs, en garantissant l’authenticité de l’objet. Je trouve ça génial.

J’ai même bon espoir que le fait de pouvoir acheter un fichier numérique, fasse prendre conscience aux « cliqueurs droit », qu’ils utilisent une vraie valeur marchande et qu’ils comprennent ainsi que ce n’est pas Google qui fournit les images – comme ils s’en défendent bêtement – mais des artistes.

C’est ainsi que l’unique fichier dénommé « Birdy » se destine à être vu par tous mais à être acheté par une seule et tout aussi unique personne. Nous voilà dans un nouveau monde, celui du Web3, et j’adore ça.